Indonesie : Soputan (1997)

SOPUTAN :  1 780 m 
 

Situé au sud de la ville de Manado (visible depuis la ville). En Mai 1985 un Jumbo Jet pour Sydney, avec 267 passagers à bord, est pris dans un nuage de cette éruption. Les réacteurs sont endommagés et sont remplacés dès son arrivée. Un dôme de lave croît lentement à l'intérieur du cratère principal. 

EXPÉRIENCE PERSONNELLE : 21 Août 1997 
 

Je prends un minibus, puis une carriole à cheval pour arriver dans un village pommé d’où commence la rando. Ici beaucoup de difficultés à trouver de l'eau minérale en grande bouteille ; je me retrouve alors avec une bonne dizaine de petites bouteilles, beaucoup plus encombrant que des grandes bouteilles...mais bon. J'ai failli renoncer à monter là-haut ! 

Il faut faire vite pour arriver avant 18 h à Manado et confirmer un billet d'avion. Je fais les 2 tiers du trajet jusqu'au volcan, en petites foulées. 3 h aller, 2 h retour. Le volcan je ne le vois pas, il n'apparaît qu'au bout de 2 h de marche. Je traverse de très beaux paysages au début. Pas facile dans le sens où il y a 2 ou 3 croisements. Je me base sur le chemin me semblant le plus utilisé en fonction des traces de pas ou bien par l'herbe aplatie. Je fais même une flèche au sol pour me souvenir d'où je viens (il ne faut pas qu'il pleuve, sinon plus de traces). A un moment donné, j’ai une belle vue sur l'ensemble du volcan, mais il y a encore du chemin. Je suis motivé pour grimper. En descendant, direction le volcan, je sors de la végétation pour arriver dans une zone désertique (gravas/ cailloux/ sable...) j'attaque la colline devant moi, en pensant être sur le flanc du volcan...eh bien non ! j'ai sans aucun doute fait une erreur, je suis dans la bonne direction mais il faut tout simplement contourner cette colline. Lorsqu'on a le nez trop dessus, peut-être aussi parce que je suis pressé, il est parfois difficile de rester concentré. J'aurais dû tout simplement bien observer en haut l'ensemble, les obstacles etc... 
 

Résultat : je me retrouve au sommet de cette colline ; le volcan est bien là, devant moi. Ça me prend encore du temps s'il faut descendre et remonter les flancs du Soputan bien plus haut. Déjà sur cette colline je fais un pas et je recule de 50 cm ; je m'enfonce dans le sable et les gravas jusqu'au mollet... 
Étonnant ce dôme de lave obstruant le cratère.  

Arrivé à Manado, j’ai pu tout de même confirmer mon vol...